jeudi 18 août 2011

Francoeur se vide le coeur...

pour consulter cet article paru en fin de session au mois de mai:

http://fr.canoe.ca/divertissement/celebrites/entrevues/2011/05/23/18180746-jdm.html

Ce texte a fait couler beaucoup d'encre. Perso., je ne vis pas la même réalité dans mon cégep. Au contraire, je crois même que les étudiants s'améliorent. Mais peut-être suis-je dans un microcosme qui ne représente pas la réalité québécoise?

Deux-trois commentaires personnels:
  1. Le méchant ministère (MELS) a tellement peu de personnel pour s'occuper du collégial qu'il a délégué ses pouvoirs dans les collèges. De plus, le MELS crée des comités sur lesquels siègent des profs qui ont leurs mots à dire sur les réformes. Cependant, je crois que le véritable pouvoir de gestion du réseau collégial réside dans les collèges.
  2. Les étudiants ont changé, c'est évident. Cependant, je ne crois pas qu'il y ait détérioration de la qualité. Ils ont des nouvelles forces : coopération entre eux, goût pour l'action, maîtrise des TIC, compétences orales améliorées. La qualité du français écrit demeure constante c'est-à-dire qu'il y a vraiment place à amélioration.
  3. Je dénote une certain jugement de valeur négatif sur les étudiants québécois. Et ça m'indispose un peu. Ce sont des incapables, à lire Francoeur. Pour ma part, je ne crois pas cela. Leur potentiel de développement est extraordinaire. Ils n'ont pas la culture de Francoeur, mais il en ont une! De plus, je crois pertinemment que, comme prof, il faut s'adapter à leur vécu. Ils baignent dans un milieu extrêmement stimulant. Ils sont le fruit de ce milieu. Les profs, comme agents de socialisation, ont un rôle à jouer. Mais ce rôle ne se joue peut-être plus comme avant...

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