lundi 26 mars 2012

PROFS CONTRE LA HAUSSE!

Vous trouverez à cette adresse un blogue complet de profs contre la hausse des droits de scolarité

http://profscontrelahausse.org/

À consulter pour se faire une tête.
Profs contre la hausse

L’ÉCOLE DANS LA RUE – CÉGEP ÉDOUARD MONTPETIT

Dans un geste destiné à signifier sans équivoque leur soutien au mouvement contre la hausse de droits de scolarité et aux étudiants de leur Cégep en grève depuis plus trois semaines, les enseignants d’Édouard-Montpetit organisent une occupation pacifique de la rue De Gentilly, où ils installeront une salle de classe à ciel ouvert en bordure de leur institution.

Pour cet événement tenu sur la voie publique afin de symboliser leur attachement aux principes d’une école accessible, gratuite et ouverte à tous, les enseignants convient étudiants, collègues et citoyens à participer en grand nombre à un cours et une discussion sur l’avenir et les enjeux de l’éducation publique au Québec. Il s’agira notamment de rappeler que la grève actuelle des étudiants, loin de se limiter à la seule revendication de l’amélioration de l’accessibilité aux études supérieures pour la jeunesse, sert aussi de catalyseur au désir largement répandu dans la population québécoise d’offrir une résistance à la désintégration sociale qu’entraînent les politiques clientélistes et discriminatoires promues par le Gouvernement libéral.

Cette classe hors-les-murs, à laquelle participeront notamment les auteurs Alain Denault et Éric Martin, fins analystes des attaques subies par les services publics au Québec et dans le monde, aura lieu mercredi le 28 mars 2012 à 12h00. Cette manifestation à saveur pédagogique et politique, tenue avec la collaboration des services policiers de la Ville de Longueuil, se terminera par un petit barbecue en plein-air.

Contact :
Sébastien Bage, enseignant au département de cinéma du Cégep Édouard-Montpetit,
514-8442301
450-679-2631, poste 5760


dimanche 25 mars 2012

La pédagogie de la soumission. Démocratie, néolibéralisme et hausse des droits de scolarité.

Extraits d’une conférence prononcée pour l’Association Étudiante du Cégep de Sherbrooke, le 31 janvier 2012.
Qu’est-ce que l’éducation ? Quel type d’éducation voulons-nous nous offrir ? Quel mode d’accès à l’éducation privilégions-nous ? Voilà des questions fondamentales et pourtant éludées par de nombreux tenants de la hausse des droits de scolarité. À l’analyse, on comprend pourquoi : sans doute seraient-ils bien en peine de justifier leur conception anti-démocratique de la société. 

La promesse démocratique et les élites

C’est un fait historique aussi indéniable que mal connu : les élites ont toujours détesté la démocratie. Et avec raison.


Moins une réalité tangible qu’un principe, une exigence, voire une promesse, la démocratie est une critique en acte d’un ordre social inlassablement oligarchique, fondé sur le pouvoir de quelques-uns. La promesse démocratique, c’est la possibilité pour n’importe qui de participer au débat concernant les finalités collectives du partage des responsabilités et des pouvoirs, et cela, indépendamment de sa place, de son rôle, de sa fonction dans les diverses hiérarchies qui, toujours, organisent les sociétés.
Que quelqu’un se manifeste, non en tant que ceci ou en tant que cela, selon sa place dans l’ordre social, selon sa naissance, ses titres, ses compétences, mais en tant que n’importe qui ? Les élites de toute nature n’ont jamais pu tolérer cette insolence.

La détestation néolibérale de la démocratie

La détestation de la démocratie par les élites a porté plusieurs noms. Aujourd’hui, elle se nomme « néolibéralisme ». Plus qu’un ensemble disparate de propositions à caractère économique (libre-échange, déréglementation, privatisation, tarification des services publics, etc.), le néolibéralisme reconduit d’abord et avant tout une certaine conception de l’être humain réduit au statut d’individu, surgit de nulle part, auto-fondé et auto-créé, qui ne doit rien aux autres ni à personne, et qui doit être encouragé à faire valoir ses intérêts personnels privés.
Dans l’esprit néolibéral, nous ne sommes conséquemment jamais n’importe qui. Nous ne sommes jamais des citoyens et des citoyennes. Nous ne sommes que cet individu-ci, doté de ses intérêts propres, situé quelque part dans un ordre social donné – des chefs d’entreprise ou des travailleurs, des clients ou des vendeurs, des contribuables ou des consommateurs.

De l’un à l’autre, la conclusion est claire : la politique néolibérale n’a pas pour principe la participation populaire, mais la protection des droits individuels privés. C’est l’État de droit. Au nom des finalités poursuivies par les oligarchies de l’argent, l’encouragement et la protection de la liberté individuelle d’entreprendre, la participation démocratique doit être limitée – c’était le mot d’ordre de l’économiste autrichien Friedrich Von Hayek, lequel affectionnait particulièrement ce qu’il nommait la « dictature libérale » de Pinochet !

Une pédagogie de la soumission : un type d’éducation

La hausse des droits de scolarité, qu’est-ce d’autre qu’une des modalités de l’inscription dans la société de cette conception néolibérale de l’être humain et de l’organisation sociale ; une des modalités à la fois de limitation de la démocratie et de production d’un être humain parfaitement adéquat à la logique du néolibéralisme ?

Pour les néolibéraux, il ne suffit plus de réorienter les interventions de l’État pour leur faire servir d’autres finalités que la démocratisation de la société. Il faut aussi, en même temps, façonner des individus incapables de formuler des exigences de démocratisation, des individus formés à se concevoir eux-mêmes sur le modèle de l’entreprise, modelés eux-mêmes par les valeurs de l’entreprenariat. Bref, il faut mettre en place ce que nous pouvons bien nommer une pédagogie de la soumission.
Pour cela, il faut transformer l’éducation et ses finalités. C’est ce que l’on nomme l’économie du savoir : transformer les institutions scolaires en organisations qui délivrent un produit, l’éducation comme marchandise ; transformer les producteurs mêmes de ce « produit » en entrepreneurs du savoir à commercialiser ; enfin, transformer le rapport entre les organisations du savoir, les producteurs du savoir et le monde économique. On retrouve là la fameuse et répétitive formule de l’arrimage du monde de l’éducation et du marché du travail. Du coup, la mission de démocratisation de l’éducation dont se réclament par ailleurs nos institutions perd son sens.
La démocratisation de l’éducation ne peut signifier autre chose que l’accès élargi à une formation qui fournit aux individus les conditions d’une participation autonome au monde, indépendamment de leur place dans l’organisation sociale et économique – en tant que travailleurs ou travailleuses, par exemple. C’est ce « indépendamment de leur place » qui est remis en cause. C’est la démocratie

Une pédagogie de la soumission : un mode d’accès à l’éducation

La mise en place d’une pédagogie de la soumission, c’est aussi l’inscription au cœur même des modalités d’accès à l’éducation du mécanisme central du fonctionnement de la société néolibérale : l’endettement ou la menace d’endettement.
On dit que l’éducation est un bien qui profite à l’individu-consommateur de ce bien, que celui-ci devrait payer pour le consommer et ainsi considérer son endettement comme un investissement sur soi. Tout cela est très juste… du point de vue qui fait de l’individu un acteur économique réduit à ses intérêts personnels privés. Du point de vue de la promesse démocratique, cependant, l’endettement ne sert d’aucune façon à l’individu en tant que citoyen.

Non seulement l’endettement entretient le cycle économique par lequel se produisent et se reproduisent les inégalités de richesse, mais aussi, l’endettement ou la menace d’endettement constitue précisément ce qui confine les individus dans un mode de vie conforme avec la logique du remboursement de leur dette (orientation contrainte de leurs décisions en matière de choix de vie personnels, scolaires, professionnels ; attachement et docilité au travail, etc.) C’est un processus de normalisation des comportements, un processus d’ajustement de la moralité individuelle à la rationalité néolibérale : l’obligation de faire des choix en fonction des seuls critères de rendement et dans son propre intérêt immédiat. Avec ce que cela implique de rupture des liens de solidarité et avec ce que cela implique de stress, d’insatisfaction à l’égard de sa vie, de sentiment d’impuissance – toutes choses qui sont à la base des principaux problèmes sociaux.

En cela, la transformation de l’éducation et de ses finalités selon une conception néolibérale de la société est un véritable apprentissage de la non-démocratie. Une véritable pédagogie de la soumission.

Une lutte pour la démocratie

La lutte contre la hausse des droits de scolarité est donc plus qu’une lutte contre la hausse des droits de scolarité : c’est une lutte pour la démocratie. Et pour ce qui la rend possible. Une lutte pour un certain type d’éducation et pour un certain mode d’accès à l’éducation qui permettent non pas la reproduction des oligarchies en place et de l’ordre économique qui les porte, mais la formation d’individus de plus en plus aptes à la participation sociale et politique. Cette idée, les élites la détestent, comme toujours.

Jean-François Fortier

Professeur de sociologie

Cégep de Sherbrooke



lundi 12 mars 2012

Les cours Transdisciplinaires, une suite à l’article du 30 janvier 2012

Je voudrais élargir la réflexion à l’égard des trois cours transdisciplinaires en sciences humaines, MQ, IPMSH et DIASH[1]. Le 30 janvier est paru un article sur IPMSH et DIASH.  Plusieurs commentaires sont parus à la suite de cet article.
Cette réflexion que j’apporte exprime mon opinion basée sur une expérience à enseigner et à appliquer, de 20 ans dans le cours de MQ et de plus de 12 ans pour les deux autres cours, IPMSH et DIASH. Ce sont des cours que j’enseigne régulièrement et que je considère essentiel dans le programme. Chaque cours a son utilité propre. L’application du contenu de chaque cours doit être mise au premier plan dans l’enseignement et l’apprentissage de ce contenu.
Pour situer le lecteur[2], au Cégep de Sherbrooke, le cours de MQ est offert en première année (à l’automne pour une moitié des étudiants et à l’hiver, pour l’autre moitié de la cohorte annuelle), le cours d’IPMSH se donne à la troisième session et enfin, le cours de DIASH, à la dernière session. Ce cours est également le cours porteur de l’Épreuve-synthèse de programme.  C’est la séquence que nous retrouvons dans le curriculum du programme à ce cégep.

Cours de MQ

Débutons d’abord par le cours de MQ. Ce cours existe depuis l’automne 1991 au Cégep de Sherbrooke. C’est un cours d’application de méthodes quantitatives reliées à des contextes de sciences humaines.  Ce cours est nécessaire et utile pour tout étudiant en sciences humaines.  À tous les jours, nous sommes confrontés à des données chiffrées sous diverses formes dans les médias (version papier ou électronique).  Il est important de comprendre la signification de ces données pour connaître leurs implications dans nos vies et parfois, dans certaines décisions gouvernementales ou autres, être capable de faire preuve de jugement critique.
L’application est essentielle dans ce cours mais j’irai plus loin dans ma réflexion, dans chaque cours du programme à toutes les fois où des données chiffrées sont utilisées dans les exemples apportés par les professeurs des disciplines (géographie, sociologie, économique, politique, etc.).  Si l’enseignant disciplinaire n’utilise jamais de données chiffrées, le cours de MQ reste pour l’élève un cours n’ayant aucune utilité, complètement à part du programme.  Je trouve cela très dommage.  Pour les professeurs qui enseignent ce cours, il est facile de mettre en application les notions présentées.
À l’automne 1991, j’ai eu la chance de donner le cours et j’ai mis mes étudiants en contexte d’application : jumelage avec un professeur de géographie pour l’analyse et la création d’un indice d’aménagement. Par la suite, plusieurs autres applications ont eu lieu à divers niveaux : implication locale (Service d’orientation, Service du socioculturel, Comité Environnement) ou régionale (arrondissement 05 de la Ville de Sherbrooke, Université de Sherbrooke, etc.).

Il ya plusieurs organismes communautaires qui n’ont pas les moyens financiers d’engager un responsable d’enquête pour sonder les besoins de leur clientèle. Je considère que ce cours peut servir à combler ce besoin.  Les étudiants n’ont pas à établir nécessairement un questionnaire ou une problématique comme dans le cours d’IPMSH.  D’ailleurs, l’organisme connaît bien ses problématiques et peut déjà établir ses besoins en termes de questionnaires. Pour un organisme, ce qui peut être plus long concerne la saisie, le traitement et l’analyse statistique.  Ces étapes correspondent à l’application des éléments de compétence 2 et 3 de ce cours.  Il peut arriver que la phase collecte de données paraisse longue mais, si l’organisme dispose d’une équipe de bénévoles, cette étape peut se réaliser grâce à leurs efforts, tout dépendant de la technique d’échantillonnage utilisée.

Cours d’IPMSH
Passons au cours d’IPMSH. Une des visées du cours est de faire le processus complet d’une recherche, de l’idée du thème de recherche jusqu’à sa diffusion.  Encore, ici, les aspects pratiques doivent prévaloir. Il faut garder en tête que ce cours se veut une initiation pratique aux méthodes dans les  sciences humaines. Le cours ne vise pas à faire de l’étudiant un spécialiste d’un domaine précis des sciences humaines mais plutôt permettre un survol des différentes techniques qui existent. Selon ce qui revient le plus souvent dans les volumes d’IPMSH, ces techniques sont l’observation, l’entrevue, le questionnaire, l’analyse de contenu, l’analyse statistique (ou de séries chiffrées) et l’expérimentation.  Idéalement, l’étudiant devrait les mettre en application non pas obligatoirement dans une recherche complète mais simplement ce que je nomme en faire une application partielle.  Par exemple, mettre l’étudiant en situation d’observation participante.  Je m’explique.  Je fais cette activité avec des gens de la francisation, les étudiants vont participer aux activités du groupe de francisation sans connaître à l’avance les activités prévues. Je les mets dans un contexte où chacun joue le rôle d’un anthropologue.  L’étudiant participe à ce qui se passe et ensuite au retour, il note ses observations par rapport à certaines dimensions.  Par la suite, je fais suivre cette activité par l’application d’une analyse de contenu des observations notées.

À l’université, lorsque l’étudiant sera dans son programme terminal, il devra suivre un cours de statistiques, de méthodes quantitatives et/ou de méthodologie dont le contenu, les méthodes et techniques seront directement en lien avec sa spécialisation. Ce n’est pas la visée du cours d’IPMSH.

Cours de DIASH
Pour le cours de DIASH, l’image qui me vient à l’esprit est l’équivalent d’un étudiant en techniques qui a un stage.  L’étudiant a à démontrer qu’il possède les compétences inhérentes à sa technique.  Dans les programmes préuniversitaires, la finalité est la préparation à l’université. L’étudiant doit donc démontrer qu’il possède les compétences (connaissances, habiletés et attitudes) pour réussir des études universitaires.  Mais quelles sont ces compétences me direz-vous ? C’est un autre débat fort intéressant dont je soumets quelques idées à la fin de ce texte d’opinion.


Selon moi, le cours de DIASH doit se faire seul pour le projet d’intégration. De plus, j’affirme que ce cours devrait avoir comme résultat la lettre R (pour réussite) ou E (pour échec) et non pas une note.  Un étudiant qui obtient 60 % en DIASH n’a pas atteint les compétences nécessaires pour l’université.  Il lui manque des éléments de compétences essentiels, au moins les 2/5 dans ce cas-ci. C’est comme un chirurgien qui opère un patient. Il doit couper pour ouvrir, faire l’opération et recoudre.  Pour être compétent, il doit maîtriser les trois actes professionnels. Sinon, il manque quelque chose à sa fonction.

Toujours concernant le cours de DIASH, à mon collège, il y a deux types de projets possibles : un projet de recherche empirique ou un projet appliqué.  Selon le plan cadre, pour que le projet d’intégration soit accepté, l’étudiant doit effectuer des liens entre au moins trois disciplines du programme et démontrer la pertinence du projet en fonction de son orientation ou encore de l’utilité sociale de ce dernier.  Le projet de recherche empirique consiste à la production d’un rapport écrit.  Des étudiants nomment parfois ce cours IPMSH 2.  Pour les projets appliqués, l’étudiant doit aller dans un milieu de pratique, aller rencontrer un spécialiste du domaine et bien d’autres choses. Souvent un projet appliqué va permettre à l’étudiant de confirmer ou d’infirmer son choix vocationnel.  Il n’en fait pas un spécialiste mais avec le support (obligatoire) d’une personne-ressource (un spécialiste reconnu dans le domaine), le projet appliqué lui permet de baigner dans son futur milieu professionnel. 

Voici deux exemples de projets appliqués qui ont eu lieu à l’automne 2011, session où j’avais trois groupes en DIASH.  Prenons le cas d’une étudiante qui se dirigeait en orthopédagogie.  L’étudiante a conçu un guide pratique s’adressant aux parents d’enfants nécessitant les services d’un orthopédagogue.  Elle a réalisé son guide et l’a fait évaluer par une orthopédagogue qui travaille à l’enseignement primaire et donne de la formation aux parents.  Ce projet a permis de confirmer l’orientation de cette étudiante.  Un autre cas est celui d’une étudiante qui voulait poursuivre des études universitaires en orientation.  Elle a produit un jeu de mémoire ayant pour but de faire prendre conscience aux jeunes filles qu’il existe plusieurs métiers qui s’offrent à elles et qui sont intéressants.  Elle a présenté son jeu devant trois classes de filles de secondaire V, elle a recueilli leurs opinions.  Au préalable, elle avait soumis son jeu de mémoire à la conseillère d’orientation de l’école en question.  À la fin du projet, cette étudiante a modifié son choix d’orientation, elle a décidé de poursuivre des études dans le domaine des relations de travail plutôt que comme conseillère d’orientation.

À présent, je reviens aux compétences utiles pour l’université. Selon moi, ces compétences s’expriment surtout en termes d’habiletés et d’attitudes.  La liste que je vous présente est celle issue du plan cadre de DIASH 2002 au Cégep de Sherbrooke.  Les habiletés et attitudes sont : la recherche d’information, l’utilisation des outils de communication par internet, l’utilisation d’un logiciel de présentation, la capacité d’analyse et de synthèse, la capacité de formuler un raisonnement cohérent, la capacité d’appliquer des savoirs à l’analyse de situations, la gestion du temps, la pensée et le jugement critique, la capacité de réfléchir sur sa pratique, l’autonomie, la créativité, le sens de l’éthique, la capacité à recevoir la critique, la maîtrise du français écrit, la capacité d’expression orale en français et la capacité à comprendre un texte en anglais.

Cette liste ne prétend pas être exhaustive. Aucune mention n’est faite des connaissances (savoirs) utiles pour l’université.  Ces connaissances acquises varient d’un profil à l’autre dans le programme de sciences humaines et celles attendues par les programmes universitaires vont dans le même sens.
Pour terminer, je considère que le cours de DIASH devrait nous permettre de mesurer le degré d’atteinte (sur une échelle qualitative) ou non de chaque élément précédent, qu’il soit rattaché au bilan, au transfert ou à la métacognition.

Ginette Bousquet, M.Sc.
Professeure de géographie et de méthodologie
Cégep de Sherbrooke


[1] MQ signifie Méthodes quantitatives en sciences humaines; IPMSH, Initiation pratique à la méthodologie en sciences humaines ; DIASH, Démarche d’intégration des acquis en sciences humaines.
[2] Le masculin inclut également le féminin dans ce texte.