lundi 17 octobre 2011

C'est lundi; on jase...

Des cours complémentaires pour les étudiants de sciences humaines?

Un étudiant de sciences humaines a-t-il vraiment besoin de cours complémentaires?!

Durant ses deux ans, il suivra, outre les cours de formation générale, au moins un cours d'histoire, un cours d'économie, un cours de psychologie. Ce sont des cours obligatoires reliés directement à une compétence du programme. Il suivra aussi au moins un cours dans trois autres disciplines parmi celles-ci : administration, anthropologie, civilisations anciennes, géographie, science politique, science de la religion ou sociologie.

Ne trouvez-vous pas que c'est déjà un programme très dispersé? Ne trouvez-vous pas que les étudiants explorent déjà beaucoup de domaines d'étude? C'est effectivement un programme très éclaté dans lequel on acquiert déjà une culture générale. Ajouter 2 cours complémentaires à un programme déjà éclaté, n'est-ce pas dilué davantage le programme?

À quoi servent les cours complémentaires pour un étudiant en sciences humaines? Ne vaudrait-il pas mieux les abolir pour le programme de sciences humaines? De cette façon, il se dégagerait des heures de cours qui permettrait véritablement d'établir des profils véritablement campés dans des champs mieux définis. La question est lançée.

4 commentaires:

  1. On pourrait effectivement leur donner des cours de sciences humaines à la place de cours complémentaires, pour nous permettre notamment donner un accès un peu plus poussé à certaines disciplines de notre programme. Cela nous donnerait du lest... Nos étudiants ont 4 cours de français, 3 cours de philo, etc. et parfois aucun cours ou un seul cours de certaines disciplines des sciences humaines... C'est bien leur programme pourtant... J'aimerais bien discuter davantage de cette hypothèse!

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  2. On joue ici dans le ministériel! Et les tâches de profs qui font leur pain et leur beurre sur les cours complémentaires. Mais si les enseignants oeuvrant dans le programme allaient dans le sens de donner des cours de schum au lieu de cours complémentaires, j'irais aussi dans ce sens.

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  3. L'idée est séduisante, mais... lorsqu'on a à défendre le réseau collégial, c'est ensemble qu'on le fait. Si on se forge des ennemis chez nos collègues, on ne se donne pas trop de chances. Par ailleurs, si on applique cette logique entre nous, on se retrouvera à tirer la couverte chacun de son bord disciplines de sciences humaines contre disciplines de sciences humaines. Il me semble avoir déjà vu ça et ne pas trop m'y être amusé.

    De plus, l'ouverture d'esprit et la curiosité, lorsqu'on est en sciences humaines, peuvent s'exprimer de façon tellement intéressante dans les domaines des sciences de la nature, des arts, des technologies, etc. qu'il serait bien dommage de restreindre nos élèves à notre mode de connaissance.

    Enfin, les élèves que nous formons, sont très bien préparés aux études universitaires de nos champs de connaissances. Toutefois, je partage l'avis de Claire quant à la lacune qui existe dans plusieurs de nos programmes qui laisse de nombreux élèves sans initiation à certaines de nos disciplines. Plusieurs de nos élèves n'ont pas accès à des cours de politique, d'anthropologie, de sociologie, etc. et c'est désolant. Nos programmes de sciences humaines devraient couvrir toutes les disciplines.

    Jean V.

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  4. Il est important que, peu importe le profil, l'étudiant soit au moins initié aux diverses approches disciplinaires de sc. humaines et que selon le profil, il puisse en approfondir ou appliquer plusieurs. En ce sens,je proposerais pour commencer que les cours préalables exigés par certains programmes universitaires ou universités soient comptés comme cours complémentaires.

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