vendredi 31 mai 2013

Un cours sur le Québec ? Faut en parler !

Bonjour,
Pierre Duchesne propose l'ajout d'un cours sur le Québec
Comme vous le savez, il y a présentement un projet porté par le Ministre  Duchesne, concernant l'ajout d'un cours sur le Québec.
 
Une discussion concernant ce projet sera à l’ordre du jour de l’assemblée générale du 12 juin, lors de la journée d'étude du RSHCQ. Je vous propose trois liens pour vous permettre d'évaluer le point de vue de ceux qui défendent cette idée. Bien que le cœur de la proposition tente de répondre au problème de la mauvaise connaissance de l’histoire du Québec, vous pourrez constater que le cours proposé pourrait être offert, du moins partiellement, par d’autres disciplines des sciences humaines. L’opérationnalisation du projet n’est pas avancée, mais il semble que ce serait un cours complémentaire qui serait touché. Il faudra aussi éventuellement réfléchir aux effets de ce cours sur le programme Sciences humaines.
 
Le ministre rencontrera probablement les professeurs d’histoire à ce sujet la semaine prochaine. Nous saurons bientôt s’il peut nous rencontrer à l’assemblée générale du 12 juin. Le ministère est en mode consultation, ce qui nous laisse la chance de nous positionner sur le sujet et de choisir éventuellement d’appuyer ou non ce projet.
 
Il est important de participer à cette réunion. Si vous ne pouvez participer à l'ensemble des activités de la journée, devenez membre et inscrivez-vous à l’assemblée générale en remplissant le formulaire d’inscription disponible sur le blogue http://rshcq.blogspot.ca/ Vos frais pourront probablement être remboursés par les fonds de perfectionnement de votre collège. Ce projet va inévitablement rebondir au Comité d'enseignants, tôt ou tard...

Sites à consulter sur la question du cours sur le Québec :
http://www.fondationlionelgroulx.org/Un-cours-sur-le-Quebec.html
http://www.fondationlionelgroulx.org/IMG/pdf/je-ne-me-souviens-plus.pdf
http://www.journeedespatriotes.qc.ca/1837.pl?out=article&pno=9957

S.V.P. : Faites circuler cette information parmi les collègues des sciences humaines.
Merci!

lundi 27 mai 2013

Les professeurs des sciences humaines s’y sont opposés en vain…

24 mai 2013 | Claire Denis - Pour l’exécutif du Réseau des sciences humaines des collèges du Québec |
 
Depuis un an déjà, les professeurs de sciences humaines du réseau collégial québécois manifestent leur opposition aux changements de nom et de compétences proposés pour le programme arts et lettres. Il est assez inusité que des enseignants tentent d’intervenir dans le processus de refonte d’un programme qui n’est pas le leur. C’est par l’entremise du Comité d’enseignantes et d’enseignants du programme sciences humaines et par le Réseau des sciences humaines des collèges du Québec (RSHCQ) que les objections concernant les changements proposés ont été soulevées. Les professeurs de sciences humaines se sont d’abord interrogés sur la pertinence de faire disparaître les termes arts et lettres de la palette de programme des cégeps. Ils ont aussi eu l’impression que l’orientation donnée à ce nouveau programme aura pour effet d’envahir leur terrain, tant sur le plan des expertises conceptuelles sollicitées que celui des méthodologies scientifiques empruntées. Dans le projet initial, le profil attendu par les universités et quelques-unes des compétences proposées auraient tout aussi bien pu se retrouver dans un programme de sciences humaines, ce qui a agacé des professeurs en provenance de plusieurs disciplines.

Mise en marché

C’est le choix du nom culture et communication qui constitue l’irritant principal. Ni la culture ni les communications n’appartiennent en propre au domaine des arts, des lettres ou des langues… En plus de générer de la confusion, ce nouveau nom semble relever davantage d’un processus de mise en marché d’un programme, dans une perspective de concurrence, que d’une réelle réflexion sur les distinctions à faire dans la formation des jeunes qui fréquentent le préuniversitaire. En dehors de l’opposition venue des sciences humaines, les rédacteurs du nouveau programme ont dit avoir reçu des commentaires plutôt positifs sur leur projet et rencontré peu de résistances. Il est malaisé de saisir ce qui a mené les professeurs reliés à ce programme à accepter de faire disparaître un nom qui les caractérisait bien, particulièrement en ce qui a trait au domaine des lettres, qui y perdra en visibilité. Or, cet important domaine de la pensée humaine mérite une place bien en vue. Une appellation, un nom, une marque, ce n’est pas anodin : c’est une vitrine, une identité. En marketing, c’est un fait connu… Les professeurs de français défendent généralement avec vigueur la littérature dans la formation générale des collégiens, qu’ils aient accepté cela est un peu étonnant. En sont-ils pleinement conscients ou en ont-ils été informés adéquatement ?

Il existe un autre problème que l’on peut soulever autour de ce choix. Avec ce nom calqué sur un programme d’études universitaires existant, comment justifier le fait que la très grande majorité des professeurs qui oeuvreront dans ce nouveau programme ne soient pas spécifiquement formés dans le domaine des communications ? Aurait-on fait le choix de s’identifier à quelque chose qui est « à la mode » sans en avoir mesuré toute la portée ? Pour ce qui est du ministère qui a sanctionné cette décision, il faudrait que l’on s’interroge sur le rôle de notre système d’éducation et sur cette forte tendance au niveau des études supérieures à se mouler aux domaines plus appliqués. Il serait probablement plus judicieux de résister à ces courants et de garder le cap, notamment pour protéger des domaines moins « populaires » et favoriser leur épanouissement. Les institutions d’enseignement restent parfois le seul rempart pour préserver certains savoirs de l’humanité ; cela reste l’une des grandes responsabilités dévolues à notre système d’éducation, particulièrement au niveau de l’enseignement supérieur.

mardi 7 mai 2013

Journée d’étude RSHCQ : L’avenir des sciences humaines et notre condition de prof


Journée d’étude RSHCQ
12 juin 2013, 9h, local B105  
Collège Édouard-Montpetit
945, Chemin de Chambly,  Longueuil

 L’avenir des sciences humaines et notre condition de prof : c’est quoi le rapport?

 Le Réseau des sciences humaines s’est notamment donné pour mission de veiller sur le programme Sciences humaines au collégial et de valoriser les sciences humaines d’une manière générale.  Afin d’orienter un certain nombre d’actions allant dans le sens de notre mission, l’exécutif du Réseau des sciences humaines a entrepris de mener une réflexion collective sur nos pratiques et sur la réalité qui nous est spécifique. Nous le savons d’expérience, nous l’avons tous ressenti à un moment ou l’autre… Il est parfois dur d’être prof… particulièrement en Sciences humaines. C’est parfois génial aussi… Mais objectivement, nous faisons face à une quantité d’étudiants par professeur très élevée, une proportion significative d’étudiants peu intéressés, difficiles à motiver… une gestion de classe parfois ardue, une quantité de corrections assommantes, une qualité de travaux décevante, des moyennes de groupe et des taux d’abandon parfois inquiétants... À cela se sont ajoutés, au fil du temps, de plus en plus d’étudiants avec des exigences particulières : les clientèles dites « émergentes »… Par ailleurs, le nombre de réunions est important, les responsabilités envers les programmes se sont accrues, des services professionnels sont désormais attendus. Bref en Sciences humaines, la tâche est lourde et cela ne semble vraiment pas reconnu. En outre, l’image de notre programme est malmenée, en plus de devoir porter le stéréotype du prof de cégep dont le travail est une sinécure... Or que savons-nous vraiment du niveau de difficulté relié à notre métier? Existe-t-il des données objectives pouvant confirmer ou infirmer nos perceptions empiriques?
L’objectif de cette journée d’étude est d’amorcer une forme de démarche qui viserait à documenter nos pratiques et à construire un portrait plus juste de notre réalité.  À terme, ce projet permettrait notamment d’identifier les irritants les plus importants, ce qui pourrait éventuellement se transformer en une forme de plateforme de discussions ou de revendications… C’est ici que se trouve le lien avec l’avenir des sciences humaines… Pour veiller au rayonnement et au développement de notre profession, pour mieux faire comprendre le rôle de cet important programme collégial dans la scolarisation générale de la population québécoise, le fait de documenter  nos pratiques contribuera à soutenir notre argumentation et à discerner des stratégies d’action structurantes. 
Les enseignants de toutes les disciplines de sciences humaines sont les bienvenus. Nous commencerons la journée en réfléchissant avec Maurice Angers, l’un des rédacteurs du programme actuel, à l’évolution de ce programme.  Des choix ont été faits au fil du temps, notamment pour répondre à certaines critiques et tenter de le bonifier. Cet historique nous permettra aussi de situer un des éléments importants du cadre dans lequel s’effectue notre enseignement.
Cet exercice ne sera pas une thérapie collective… mais cela risque tout de même de nous faire du bien, individuellement et collectivement… En plus, cela fera avancer la science… Alors, c’est un rendez-vous!!!
RSHCQ

 

 

Journée d’étude juin 2013 - Collège Édouard-Montpetit

RÉSEAU DES SCIENCES HUMAINES DES COLLÈGES DU QUÉBEC (RSHCQ)

Journée d’étude juin 2013 

Date :  Mercredi 12 juin 2013
Lieu :   Collège Édouard-Montpetit
Salle :    B-105
 

Horaire de la journée

9 h              Accueil des participants
9 h 30         Ouverture de la journée
                      - Mot de bienvenue et présentation de la journée

9 h 45        Conférence de M. Maurice Angers
                   L’histoire du programme Sciences humaines dans les cégeps

10 h 30       Pause
10 h 45       Atelier 1 : Les difficultés rencontrées quotidiennement en classe

12 h           Dîner

12 h 30       Assemblée générale RSHCQ
                     1. Rapport d’activités
                     2. État financier
                     3. Cotisation des membres
                     4. Orientations 2013-2014
                     5. Élections
                     6. Divers
                           a) Un logo pour le Réseau
                              b)  
                     7. Levée de l’assemblée

14 h            Atelier 2 : Les difficultés associées à la gestion des départements et des
                                       programmes

15 h            Pause

15 h 15       Atelier 3 : Conditions de travail et rayonnement du programme : pistes d’action
                                     pour préparer l’avenir…

16 h            Fin de la journée

Fiche d'inscription - journée d'étude du RSHCQ


Fiche d'inscription - journée d'étude du RSHCQ


RÉSEAU DES SCIENCES HUMAINES DES COLLÈGES DU QUÉBEC (RHSCQ)

 
Journée d’étude de printemps – Région de Montréal
Fiche d’inscription – 12 juin 2013
Date limite d'inscription : 30 mai 2013 (après, frais supplémentaires)
 

Nom : _____________________________________________________

Collège (cégep) : ____________________________________________

Adresse courriel : __________________@________________________

Discipline enseignée : _________________________________

 

Paiement :

Veuillez faire le paiement à l’ordre du RSHCQ

Envoyer avant le 1er juin 2013 (ou courriel) à :

Réseau des Sciences humaines des collèges du Québec
A/S M. J.-Louis Vallée, trésorier
Centre d’études collégiales de Montmagny
115, boulevard Taché Est
Montmagny (Québec) G5V 1B9


@ : jlvallee@cec.montmagny.qc.ca

 Je serai présent à la journée d’étude

Ci-joint mon chèque au montant de 15$ (j’étais inscrit à la journée de Québec (11 janvier 2013)
Ci-joint mon chèque au montant de 50$ (inscription avant le 30 mai)
Ci-joint mon chèque au montant de 60$ (inscription entre le 30 mai et le 7 juin)

Je serai absent de la journée d’étude, mais je paie ma cotisation annuelle

Ci-joint mon chèque au montant de 25$

Un reçu vous sera émis à la suite de votre paiement

lundi 29 avril 2013

À vos agendas! Le temps des colloques annuels est arrivé!

 Une fois la session terminée, plusieurs activités reliées à notre profession s’offrent à nous. Ces activités visent habituellement le perfectionnement pédagogique ou disciplinaire. En plus des colloques reliés à notre discipline d’enseignement, il y a les colloques de l’AQPC ou de l’ACPQ, bien organisés et de bon niveau. Ces rendez-vous annuels sont importants pour notre développement personnel et professionnel, pour le développement et le rayonnement de notre discipline d’enseignement et pour veiller sur les programmes dont nous sommes responsables. Il y a sans doute plusieurs bonnes raisons d’y assister : se ressourcer, se perfectionner, se réseauter, échanger, créer des liens, avoir du plaisir…  

Les cégeps se sont construits sur un principe de collégialité et les professeurs ont généralement été à la hauteur de leurs responsabilités. Les défuntes coordinations provinciales disciplinaires amenaient une forme de concertation entre les collèges du réseau. Depuis leur démantèlement en 1992, des associations disciplinaires ont pris le relais en sociologie (1992), en histoire (1995), en psychologie (1995) et tout récemment en économie. Ces associations existent grâce au travail bénévole de nos collègues. Ils répondent à différents besoins, dont celui de nous épauler mutuellement pour nous perfectionner ou encore, celui de découvrir des solutions variées aux problèmes que nous partageons inévitablement. Il faut nous en préoccuper, mettre l’épaule à la roue, cela fait partie de nos responsabilités professionnelles. N’oubliez pas d’inclure, dans votre choix d’activités de fin d’année, la journée d’étude du Réseau des sciences humaines (RSHCQ)…

Alors, vous pouvez mettre à votre agenda les événements suivants qui vous concernent :

Le colloque économie : Collège de Maisonneuve, 10-11 juin. Formons-nous adéquatement en économie au collégial? rmunger@cmaisonneuve.qc.ca

Le colloque histoire : Cégep Ste-Foy, 5 au 7 juin. Histoire de plaisirs.  http://www.aphcq.qc.ca/

Le colloque psychologie : Cégep de l’Outaouais, 10-11-12 juin. Le colloque des invincibles. http://apprcq.org/APPRCQ/Colloque.html

Le colloque sociologie : Cégep Limoilou, 3-4 juin. L’activisme à l’ère du numérique
Dynamisme ou inertie? Le rôle de la technologie dans l’action collective
 http://www.appsc.koumbit.org/

La journée d’étude du RSHCQ, programme Sciences humaines : Collège Édouard-Montpetit, 12 juin. Quel avenir pour le programme des sciences humaines? http://rshcq.blogspot.ca/

Deux colloques généraux pour les professeurs et autres intervenants des réseaux public et privé
Le colloque de l’AQPC se tiendra au Centre Sheraton à Montréal du 5 au 7 juin. http://www.aqpc.qc.ca/colloque
Les ateliers pédagogiques de l’ACPQ (Association des collèges privés) auront lieu les 27 et 28 mai à Saint-Sauveur.  http://www.acpq.net/

Claire Denis

Colloque du SIC

 
 
 

dimanche 21 avril 2013

APPEL À TOUS !

À la recherche d’une personne-ressource, enseignant en Sciences humaines,
en mesure d’offrir un atelier traitant des deux volets suivants :
TBI Smartboard /tébéiciel Notebook

En tant que Chargée de projet – Volet francophone à l’APOP,  j’ai la responsabilité d’identifier des personnes-ressources compétentes en mesure de dispenser des activités de perfectionnement (en ligne ou en mode présentiel)  relativement à l’intégration pédagogique des technologies. En effet, notre organisme a pour mission d’offrir des activités de perfectionnement aux réseaux collégial et universitaire dans le but de soutenir les enseignants, les professionnels et autres catégories de personnel au regard de l’implantation d’une approche technopédagogique dans leurs tâches professionnelles courantes.

Vous devinez d’ores et déjà, j’imagine, la raison d’être de ma démarche auprès de vous….

Alors, sans plus tarder, passons aux informations concernant l’activité de perfectionnement :

·         Sujet : TBI Smartboard et tébéiciel Notebook
·         Mode : en présentiel
·         Durée : 3 heures
·         Date : lundi 3 ou 10 juin 2013
·         Participants à l’atelier : enseignants en sciences humaines

·         S’interrogeant quant à la pertinence d’investir temps et énergie sur un TBI/Notebook, le groupe d’enseignants souhaite travailler avec une personne-ressource ayant expérimenté  Notebook en Sciences humaines (principalement en géographie) afin de

o   se familiariser avec l’outil;
o   discuter des applications concrètes possibles;
o   d’échanger relativement à l’expérience de la personne-ressource en lien avec l’outil;
o   de réfléchir à la façon d’intégrer l’outil à son enseignement.

·         L’activité consisterait en une présentation de différentes applications pédagogiques en sciences humaines avec nécessairement quelques applications en géographie.

Si d’aventure vous souhaitez offrir cet atelier, n’hésitez surtout pas à me contacter  pour obtenir de plus amples informations notamment au sujet de l’élaboration du scénario pédagogique, des honoraires de prestation et des frais de déplacement.

Bonne fin de session à toutes et tous,

Marie-Jeanne Carrière
Chargée de projet | Volet francophone
581 981 7002  poste 219
mjcarriere@apop.qc.ca
________________________

lundi 8 avril 2013


Lorsque la pédagogie s’oppose aux relations de travail, quel choisir?

À Beauce Appalaches, dans le programme de sciences humaines, depuis plusieurs années, quelques enseignants qui donnent des cours de quatrième session procèdent courageusement à l’éclatement de leurs cours. C’est-à-dire qu’ils bâtissent avec les étudiants des horaires de rencontres individualisées après quelques semaines de cours et suspendent le cours comme tel. Il n’y a donc plus de rencontres en classe mais plutôt des rencontres d’équipe, une par une! Pour le prof, c’est un alourdissement de la tâche très  importante. Généralement, au lieu d’une prestation de  trois heures/semaine, cela signifie plutôt entre 6 et 8 heures. Ces profs-là entrent donc le matin à 8h00 et ressortent le soir vers 16h30 - 17h00. Même la période de dîner ne permet pas de souffler puisque les étudiants tournent autour de ces profs comme des vautours affamés … de connaissances ;- )

Pédagogiquement parlant, c’est assez intéressant. Les profs réussissent à faire faire des travaux de fort calibre aux étudiants. Des recherches intelligentes sur les moteurs de recherche (Eureka, Repère, Cairns, etc…), des médiagraphies, des citations et des notes de bas de page bien faites, une problématique  bien documentée, un texte bien structuré, bref, les étudiants finissent par faire un travail de recherche fort acceptable. De plus, certains profs les forcent à présenter leurs résultats en séminaire avec l’aide d’un Powerpoint ou d’un Prezi accrocheur. D’autres font faire des affiches qu’on expose dans le corridor du département. Et ils insistent ad nauseam sur la qualité du français…

Lorsqu’on discute de cette façon de faire avec les étudiants, ils apprécient cette approche bien que ça augmente aussi leur charge de travail.  Ils en retirent une plus-value – et le reconnaissent.

Maintenant, depuis quelques années, plusieurs acteurs du milieu ne semblent pas apprécier cette façon de faire – à la grande déception de ces profs. D’abord, mal informés, certains profs de d’autres départements voient cette méthode pédagogique d’un mauvais œil. La classe étant vide, ils croient que les profs ne travaillent pas! Cela va s’en dire toute la frustration que cela crée chez les profs qui procèdent de cette façon. Certains parents  croient que leurs enfants ont terminé prématurément leur cours, puisqu’ils ne rencontrent plus leur professeur aux heures prévues dans l’horaire. Une autre frustration… Et maintenant, le syndicat et la Direction des études s’en mêlent, prétextant que cette approche pédagogique ne respecte pas à la lettre la convention collective et le REC (Régime de l’enseignement collégial). En effet, chaque étudiant inscrit au cours a droit à ses 45 heures contacts avec son enseignant. Or, en éclatant le cours dans le milieu de la session pour faire des rencontres individualisées par équipe d’une demi-heure, l’étudiant n’a pas formellement ses 45 heures. Dans le calcul de la tâche, cela pose problème concernant les PES (périodes-étudiants-semaine.

Maintenant, cette approche pédagogique produit des fruits! À Beauce-Appalaches, lors de notre évaluation de programme, on a constaté que nos étudiants réussissaient mieux à l’université, qu’ils étaient plus persévérants et qu’ils étaient mieux orientés. Donc, organisé comme il est, notre programme fait du bon travail! Alors, pourquoi briser une formule gagnante? Que doit-on privilégier ici? La convention collective ou l’approche pédagogique qui a fait ses preuves?

Et chez vous, dans votre collège, cette formule des cours éclatés est-elle utilisée? Si oui, est-ce que le syndicat et la Direction des études s’en sont  mêlés? N’hésitez pas à commenter… Merci.

samedi 6 avril 2013

Concours de rédaction de travaux sur l’Antiquité parrainé par la Fondation Humanitas et la Société des Études Anciennes du Québec

 

Vous couvrez un peu ou beaucoup de notions de l’Antiquité gréco-romaine dans vos cours au niveau collégial ? Vos étudiants ont choisi l’Antiquité comme sujet de projet de fin de programme ?
 
Dans le but de promouvoir les études anciennes et de sensibiliser les étudiant-e-s des cégeps aux richesses des civilisations anciennes, la Société des Études anciennes du Québec (SÉAQ) et la Fondation Humanitas organisent un concours visant à primer les deux meilleurs travaux réalisés dans le domaine des études anciennes au cours de l’année scolaire 2011-2012.

 

Pour participer, il suffit que les professeur-e-s sélectionnent les meilleurs travaux qui leur seront remis dans le cadre de leurs cours et en envoient une copie, avec les coordonnées complètes (adresse postale et courriel) du professeur et de l’étudiant à la personne responsable du concours, au plus tard le 7 juin 2013, à l’adresse suivante :

Marie-Pierre Bussières, Département d’études anciennes et de sciences des religions,
Université d’Ottawa, 70 ave Laurier est, Ottawa ON, K1L 6N5

ou par courriel à mbussier@uottawa.ca

 

Les travaux seront soumis de façon anonyme à un comité formé de trois professeurs, qui attribuera les prix d’excellence suivants : le Prix Humanitas (300$ en bons d’achats dans une librairie près de chez vous) et le Prix SÉAQ (300$ en bons d’achats  dans une librairie près de chez vous). Les critères de correction sont les suivants : recherche et contenu (50%), maîtrise de la langue (20%), maîtrise du discours (30%). La qualité de la langue est un facteur déterminant. La décision du jury est sans appel. Les résultats seront annoncés au mois d’octobre et les prix remis peu après.
 
Tous les étudiant-e-s des cégeps peuvent participer à ce concours, y compris ceux qui ont déjà remporté des prix. Il faut cependant que les travaux soient soumis par les professeurs. Aucun travail ne sera retourné aux participant-e-s, à moins que ces derniers ne fournissent une enveloppe-réponse suffisamment affranchie.

 
http://www.seaq.uqam.ca/