On peut affirmer que la gestion du réseau collégial au Québec est très décentralisé.
Le MELS a conservé un pouvoir de coordination nationale des programmes - bien évidemment. Il a aussi des pouvoirs de détermination des orientations de la formation collégiale, des objectifs et des standards des programmes d’études. Le MELS peut aussi définir des activités d’apprentissage de la formation générale commune et de la formation spécifique des programmes d’études préuniversitaires lorsque le contexte l’exige.
Les collèges ont la responsabilité de déterminer les activités d’apprentissage de la formation générale propre, de la formation générale complémentaire et, le cas échéant, de la composante de la formation spécifique des programmes d’études préuniversitaires. Inutile d'affirmer ici que les Directions des études sont devenues très puissantes.
Quant aux enseignants, comment participent-ils à la définition des programmes? Quel pouvoir détiennent-ils? Comment peuvent-ils se faire entendre au MELS? Ils peuvent faire entendre leur voix sur deux comités importants : le Comité-conseil et le Comité des enseignants.
Le Comité-conseil est un comité mixte formé de représentants des directions des études des collèges privés et publics, de représentants des enseignants et de représentants des universités. Évidemment, de par la composition de ce comité, la voix des enseignants est plutôt diluée!
Le Comité des enseignants a pour rôle d’appuyer le comité-conseil dans la réalisation des mandats que lui confie le Ministère. Donc, en quelque sorte, le CC est responsable du CE.
Donc, concrètement, la Direction de l’enseignement collégial demande des avis et/ou confie des mandats au Comité-conseil. Celui-ci crée des groupes de travail nécessaires à la poursuite des travaux en mobilisant le Comité des enseignants.
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