mardi 22 septembre 2015

Plan d'action du RSHCQ adopté en assemblée générale

Bonjour,
 
Voici le compte rendu de l'assemblée générale annuelle du RSHCQ, qui s'est tenue le 2 juin dernier (à la suite de la journée d'étude).

À souligner:
 
1) Nouveaux mandats et nouvelles orientations pour le RSHCQ (plan d'action)
 
Révision ministérielle du programme de Sciences humaines
L’objectif consiste à se préparer à cet éventuel grand chantier de travail qui pourrait s’amorcer à court ou moyen terme (d’ici une, deux ou trois années, selon nos informations). Le RSHCQ va tenter de définir nos intentions et nos attentes à titre d’enseignants et de professionnels qui œuvrent en sciences humaines et nous souhaitons nous assurer de la présence des Sciences humaines aux activités ministérielles qui les concernent (journée des responsables de programme et consultations des collèges, etc.).
 
Méthodes quantitatives
Un comité de travail a été formé dans le but d’actualiser les données sur l’enseignement du cours Méthodes quantitatives en sciences humaines et évaluer la possibilité que ce cours soit enseigné par des professeurs de sciences humaines. 
(Pour plus d’infos à ce sujet, un message sera publié prochainement sur ce blogue.)
 
Concours en Sciences humaines
À l’instar des concours étudiants en formation générale (« Concours Philosopher », « Prix littéraire des collégiens »), le RSHCQ propose la création d’un concours auprès des étudiants en Sciences humaines, à partir du cours de méthodologie de la recherche. Les objectifs visent, entre autres, à mieux faire connaître les sciences humaines comme champ d’étude multidisciplinaire et à mettre en valeur les étudiants qui excellent dans nos classes. 
(Pour plus d’infos à ce sujet, un message sera publié prochainement sur ce blogue.)
 
Formation générale 
Poursuivre nos réflexions quant à l’intégration des sciences humaines à la formation générale.
 
Orientation scolaire 
Valoriser et mieux faire connaître le programme de Sciences humaines d’aujourd’hui auprès des conseillers d’orientation et des professeurs du secondaire; faire des représentations auprès des associations et personnes clés (Association québécoise pour l’enseignement en univers social, conseillers d’orientation scolaire, etc.).
 
Blogue et page Facebook 
Améliorer les stratégies de communication liées au blogue et à la liste de diffusion du RSHCQ.
 
Autres associations disciplinaires 
Se rapprocher des associations disciplinaires en sciences humaines, coordonner nos actions touchant les enjeux supérieurs du programme.
 
2) Modification à l’article 13.4 des statuts et règlements du RSHCQ
 
À l’unanimité, la proposition suivante a été adoptée: « Les élections au C.A. ont pour objectif de pourvoir entre 4 et 9 sièges afin de favoriser une large représentation des disciplines des sciences humaines : 1 poste à la présidence (élection à la majorité absolue des membres présents à l’assemblée générale); 3 à 8 postes additionnels (élection à la majorité simple des membres présents à l’assemblée générale), sans égard à leur fonction respective (ils se répartissent les titres et responsabilités – tels vice-président, secrétaire, trésorier, etc. – au sein du C.A. qui les fait connaître ultérieurement aux membres). »
 
3) Élection du CA du RSHCQ
 
Claire Denis a été réélue à la présidence du RSHCQ.
 
Les autres membres élus sont Antonin-Xavier Fournier (mais il s’est retiré depuis), Catherine Allen, Sébastien Despelteau, J.-Louis Vallée et Jonathan Fontaine, ainsi que Lucie Mercier et Manon Lelièvre, qui se joignent au CA pour la première fois.
 
Le CA compte actuellement 7 membres, 2 sièges demeurent disponibles. 
(Pour plus de détails voir la section « Membres du CA » sur ce blogue.)
 

vendredi 18 septembre 2015

Conférence de Louise Corriveau le 2 juin dernier, à la journée d'étude du RSHCQ

Bonjour à tous !

Le 2 juin dernier s'est déroulée notre journée d'étude sur le thème "Les sciences humaines dans les collèges: une place à prendre et à défendre", au Cégep Marie-Victorin, à Montréal. Plus d'une trentaine de personnes y ont assisté.

À titre de conférencière, Louise Corriveau, ex-enseignante en sociologie au Collège Édouard-Montpetit, s'est intéressée de près au parcours des étudiants en Sciences humaines au collégial (présentation PwP). Alors que la présence et la diplomation des étudiants de cégep - et en l'occurrence des étudiantes - se sont accrues au fil du temps, le profil des étudiants en Sciences humaines demeure toutefois plus faible (moyenne générale au secondaire, réussite des cours, etc.) que dans les autres programmes. Les Sciences humaines représentent pourtant près d'un étudiant sur deux au secteur préuniversitaire et plus du quart des étudiants dans les collèges. Malgré des taux de réussite inférieurs aux autres programmes, les Sciences humaines conduisent néanmoins leurs étudiants à l'université: près de 40% des universitaires sont issus de notre programme.

Face à ces constats, Louise Corriveau a rappelé à quel point il importe de rehausser la réputation et la valeur des études Sciences humaines. "Il faut en finir, dit-elle, avec l'orientation par défaut" et "regrouper des étudiants qui veulent être en Sciences humaines". Pour y parvenir, cela implique de valoriser davantage le "projet universitaire", de démontrer aux étudiants en quoi ils vont tirer profit d'une solide formation en Sciences humaines, non seulement sur le plan des connaissances et de la méthodologie, mais également en insistant sur le caractère "appliqué" de nos champs d'études respectifs à l'université. Les études universitaires en relations industrielles, en environnement, en criminologie, en éducation, etc. constituent en quelque sorte des "sciences humaines appliquées" que nous gagnons à faire connaître à nos étudiants. Leur motivation et leur implication quant à la réussite de leurs études y seront étroitement associées, estime Louise Corriveau.

La valorisation des Sciences humaines peut aussi aller au-delà du programme d'études et de ses perspectives universitaires. En ce début de 21e siècle, explique-t-elle, les enjeux et les problématiques actuelles, tant locales qu'internationales, la participation aux débats publics et l'exercice de sa citoyenneté exigent de tous les étudiants une solide culture générale. Or, en l'absence des sciences humaines (économie, histoire, géographie, politique, sociologie, etc.), la formation générale actuelle offerte au collégial demeure nettement incomplète. "Les sciences humaines sont un élément essentiel de la culture générale de ce siècle", conclut notre conférencière invitée.

mardi 26 mai 2015

Pourquoi mobiliser les sciences humaines ?


Chers professeurs de sciences humaines,

Le mardi 2 juin, l’objectif premier de notre journée d'étude est de discuter de la place des sciences humaines dans les cégeps. Cependant, une refonte du programme de Sciences humaines s’amorcera vraisemblablement en 2017. Cette importante opération devrait nous interpeller dès maintenant. Si le fonctionnement actuel du ministère est maintenu, il n’y aura pas eu de réunion du Comité provincial d’enseignants depuis 2013.

Dans ces conditions, qui détiendra une vision globale du programme de Sciences humaines du réseau collégial ? Qui sera prêt à participer à cette réflexion et à proposer des modifications pertinentes pour ce programme ? La façon de fonctionner du ministère pour penser ses refontes de programme est fort discutable…  En outre, une discussion large et inclusive est certes préférable à une formule du type «comité restreint». Nous sommes très certainement les mieux placés pour y travailler ! Alors ensemble, collectivement, nous devons nous y préparer ! Venez nous aider à réfléchir à l’avenir de cet important programme mardi prochain, au Cégep Marie-Victorin !

Au plaisir de vous voir ou de vous revoir !
 
Claire Denis,
Professeure de sociologie (Cégep de Sherbrooke)
Présidente du RSHCQ

lundi 25 mai 2015

Assemblée générale du RSHCQ et journée d'étude le 2 juin: dernier rappel !


Il est encore temps de vous inscrire à la journée d'étude du 2 juin prochain !

Cette journée se tiendra au salon Mode du Cégep Marie-Victorin, veuillez svp vous rendre à l'entrée du pavillon Fernand-Dumont (Triest R). Le stationnement sera gratuit !
(inscription à l'avance: 40$; inscription sur place: 50$)


La journée d'étude s'amorcera à 10h et sera suivie de l'assemblée générale annuelle du RSHCQ, à 13h15.
 
09h15 – Accueil au pavillon Fernand-Dumont (Triest R).
10h00 – Ouverture de la journée d’étude du RSHCQ.
10h15 – Conférence de Louise Corriveau sur la place et les défis des sc. hum. dans les collèges.

10h45 – Période de questions.
11h00 – Plénière sur les enjeux et questions prioritaires quant à la place des sc. hum. dans les collèges.
12h15 – Dîner offert par le RSHCQ.
13h15 – Assemblée générale annuelle du RSHCQ.

15h00 – Cocktail de clôture. 

Voici l'avis de convocation et l'ordre du jour proposé pour l'assemblée générale:

1. Lecture et adoption de l’ordre du jour (par la présidente du RSHCQ).
2. Nomination d’un-e président-e d’assemblée.
3. Adoption du procès-verbal de l’assemblée générale annuelle du 11 janvier / 12 juin 2013.
4. Informations.
   4.1. Blogue du RSCHQ et liste d’envoi.
   4.2. Page Facebook.
   4.3. Logo et identité visuelle du RSHCQ.
5. Propositions.
   5.1. Cotisation annuelle proposée par le C.A.: 25 $.
   5.2. Projet de concours étudiant proposé par le CA du RSHCQ.
   5.3. Autre(s) proposition(s).
6. Présentation du rapport annuel (par la présidente du RSHCQ).
7. Adoption du bilan financier (par le trésorier du RSHCQ).
8. Avis de motion: modification aux statuts et règlements; amendement de l'article 13.4.
(actuellement) « Les élections aux postes à la présidence et à la vice- présidence se font à la majorité absolue des membres présents à l’assemblée générale et les deux (2) autres membres sont élus sans égard à leur fonction respective; ils se répartissent les titres et responsabilités au sein du C.A. qui les fait connaître ultérieurement aux membres. »
(proposition) « Les élections au C.A. ont pour objectif de pourvoir entre 4 et 9 sièges afin de favoriser une large représentation des disciplines des sciences humaines:
- 1 poste à la présidence (élection à la majorité absolue des membres présents à l’assemblée générale);
- 3 à 8 postes additionnels (élection à la majorité simple des membres présents à l’assemblée générale), sans égard à leur fonction respective (ils se répartissent les titres et responsabilités – tels vice-président, secrétaire, trésorier, etc. – au sein du C.A. qui les fait connaître ultérieurement aux membres). »
9. Avis d’élections: pour la composition du C.A. (sous réserve des modifications ci-dessus).
   9.1. Nomination de membres de l’assemblée pour remplir les fonctions suivantes: présidence d’élection, secrétaire, scrutateur et greffier.
   9.2. Élection à la présidence du CA: appel de candidatures.
   9.3. Élection de 3 à 8 membres au C.A: appel de candidatures.
10. Questions diverses.

mardi 12 mai 2015

Le 2 juin prochain, journée d'étude du RSHCQ !

Sur le thème «Les sciences humaines dans les collèges: une place à prendre et à défendre», la journée d’étude du RSHCQ sera l’occasion de recevoir Louise Corriveau, professeure de sociologie (récemment retraitée) du Cégep Édouard-Montpetit.
 
Elle nous proposera son analyse et son point de vue critique des défis reliés à la situation actuelle des sciences humaines dans le réseau collégial. Ses réflexions devraient nous interpeller tous, peu importe notre discipline d’attache... Par la suite, des échanges et discussions se poursuivront autour d’enjeux prioritaires visant à défendre et renforcer la place des sciences humaines dans les cégeps. 

Les sciences humaines ont grand besoin d’une attention particulière… À nous tous d’en faire notre affaire... comme en témoigne le texte de Claire Denis: «Qui veille sur les sciences humaines dans le réseau collégial ?» (voir ci-dessous).
 
Horaire de la journée d'étude du 2 juin au Cégep Marie-Victorin
 
9h15 – Accueil.
10h – Ouverture de la journée d’étude du RSHCQ.
10h15 – Conférence de Louise Corriveau* sur la place et les défis des sc. hum. dans les collèges. 
10h45 – Plénière sur les enjeux et questions prioritaires quant à la place des sc. hum. dans les collèges.
12h15 – Dîner offert par le RSHCQ.
13h30 – Assemblée générale annuelle du RSHCQ.
15h – Cocktail de clôture ! 
 
* Professeure retraitée du Département de sociologie au Cégep Édouard-Montpetit, Louise Corriveau est l’auteure d’articles, de rapports de recherche et d’ouvrages sur les questions pédagogiques et l’enseignement collégial.
 
 
 
Question ou information ? rshcq@collegemv.qc.ca

Qui veille sur les sciences humaines dans le réseau collégial ?

La préoccupation du rayonnement et de la défense du programme de Sciences humaines a d’abord été soulevée par le comité d’enseignantes et d’enseignants des sciences humaines et a donné naissance au RSHCQ en 2011. Le comité d’enseignantes et d’enseignants avait, pour sa part, été mis sur pied dans la foulée des changements significatifs apportés au programme au début des années 1990 (ajout des cours du tronc commun en méthodologie et des trois cours disciplinaires obligatoires, entre autres). M. Maurice Angers, à l’occasion d’une journée d’étude du RSHCQ, mentionnait d’ailleurs qu’il a fallu des années (plus de 10 ans !) de discussions et de collaboration entre des représentants des disciplines des sciences humaines pour réformer le programme et tenter de l’uniformiser. On reprochait notamment à ce programme une diversité de cours si grande que cela finissait par lui faire perdre sa crédibilité... Plus tard, l’introduction d’une sorte de séquence (suivre un cours d’introduction disciplinaire avant de pouvoir accéder aux étapes suivantes par exemple) visait aussi une plus grande cohérence de ce parcours collégial. 

Bref, pour bonifier et défendre ce programme, pour veiller à ce qu’il ait sa juste part des ressources collégiales, il est essentiel de nous coordonner et de mettre en place des mécanismes de discussions pour tenter de nous donner une vision commune. Les réunions annuelles du comité d’enseignantes et d’enseignants, qui font partie des mécanismes habituels de consultation du ministère, ont été mises en suspens pour un temps indéterminé. Alors qui se charge présentement de « monitorer » l’état de santé de ce programme ? Il y a bien quelques associations disciplinaires qui offrent un certain point de vue sur le réseau, mais elles ont d’abord pour mission de s’occuper de leur propre discipline. Il y a aussi les cadres de nos cégeps et leur fédération ou le ministère qui peuvent aussi s’en préoccuper. Tous ces acteurs sont sans doute très bien intentionnés et soucieux du sort des sciences humaines et ils vous inspirent probablement une grande confiance, mais aucun d’eux ne donne de signes d’activité présentement...

Le programme de Sciences humaines est complexe. Il est caractérisé par de nombreuses disciplines ayant chacune leurs forces et par un lot d’étudiantes et d’étudiants avec des caractéristiques parfois lourdes à porter. C’est un programme qui coûte relativement peu cher, qui contribue à soutenir les nombreux petits programmes des cégeps et à rendre possible leur présence sur l’ensemble du territoire québécois. Mais en dehors de ce rôle de « vache à lait », les sciences humaines n’ont-elles pas autre chose de fondamental à offrir ? Quel est leur apport aux savoirs et aux compétences intellectuelles des cégépiens que l’on pourrait qualifier d’incontournable ? Quelle contribution spécifique apportent-elles à l’édifice éducatif québécois ? Le défunt cours d’histoire du Québec au collégial ne constituait-il pas un cas de figure de ce qui aurait pu être qualifié de contribution indispensable au système d’éducation ?
 
Si ce programme est important, comment expliquer que nous ayons de la difficulté à avoir deux ou trois professeurs dans certaines disciplines, voire un seul parfois dans les petits cégeps ? Est-ce qu’il se peut que ce programme n’ait pas sa juste part des ressources globales ? Dans certains cégeps, surtout les cégeps composés de nombreux programmes techniques, on envie parfois certaines disciplines, psychologie généralement et sociologie parfois, parce qu’elles ont la chance d’avoir une place dans d’autres programmes collégiaux. Mais dans les cégeps francophones, ce sont les cours complémentaires qui devaient permettre aux disciplines de rayonner en dehors des sciences humaines. Ils sont la seule voie d’accès à un bassin plus large d’étudiants. Au fil du temps, la réduction du nombre de cours complémentaires a eu pour effet de confiner davantage les sciences humaines à leur programme d’attache. La FNEEQ a calculé que les sciences humaines donnaient environ 18 % des cours complémentaires¹. Est-ce une juste part pour ce programme qui compte pour environ 30 % de la population étudiante ? Que dire des disciplines de la formation générale qui, dans certains cégeps, ont l’autorisation d’offrir des cours complémentaires ? Comment est-ce possible dans l’esprit même de cette catégorie de cours ? Combien d’anomalies de ce type est-il possible de recenser dans le réseau ? Combien de situations frustrantes subissons-nous chacun dans notre institution ? Faut-il mener une bagarre dans chacun des cégeps ? Quelle est notre analyse des causes de ces situations ? N’avons-nous pas pris l’habitude de penser sur une base locale, ou pire strictement disciplinaire, plutôt que d’envisager l’aspect systémique des choses ? Sommes-nous satisfaits du programme actuellement ? N’y aurait-il pas des choses à repenser ou des succès à partager ?

Une dernière question mérite d’être soulevée: celle de la qualité de la formation en Sciences humaines. D’abord, à quel autre programme peut-il se comparer et, dans le modèle actuel, est-ce que les étudiantes et étudiants reçoivent une formation et un suivi d’une qualité comparable à celle des autres programmes collégiaux ? Le simple écart entre le nombre d’étudiants suivis par un professeur en Sciences de la nature et un professeur en Sciences humaines devrait nous faire réfléchir. En outre, si l’on estime que cette population étudiante est mal servie par le système actuel, qu’en est-il en période de compression ? 
 
Le RSHCQ s’est donné pour mission de veiller sur les sciences humaines et de les valoriser dans le réseau collégial et auprès de la population en général. Les problèmes de ce programme s’expliquent largement de manière structurelle et systémique et cela met généralement en cause des décisions (ou le vide…) qui relèvent du niveau provincial. Au local, la marge de manœuvre des cégeps ne leur permet pas vraiment de s’attaquer à des problèmes de ce type et, généralement, quand on cherche à corriger des situations, le programme de Sciences humaines est ramené sur le même pied que tous les autres programmes...
 
Sans comité d’enseignantes et d’enseignants pour prendre le pouls du réseau au moins une fois l’an, le rôle du RSHCQ devient essentiel. Or les quelques bénévoles du Réseau ne peuvent assumer seuls cette tâche ! Qui veille sur les sciences humaines ? Si ce n’est pas à nous d’y voir, il n’y aura probablement personne de vraiment compétent pour le faire. 


Claire Denis
Professeure de sociologie (Cégep de Sherbrooke)
Présidente du RSHCQ


1. FNEEQ CSN. COMITÉ ÉCOLE ET SOCIÉTÉ, Rapport d’analyse relatif à l’introduction d’un cours d’histoire du Québec contemporain au collégial, déc. 2013, p. 35. 

vendredi 17 avril 2015

Journée d'étude du RSHCQ le 2 juin 2015 !

LES SCIENCES HUMAINES DANS LES COLLÈGES: UNE PLACE À PRENDRE ET À DÉFENDRE !

C'est sur cette thématique que se tiendra la journée d'étude du RSHCQ le 2 juin prochain, au Cégep Marie-Victorin*, à Montréal. L'assemblée générale annuelle complétera cette journée.

Voici un aperçu des enjeux et questions qui pourront être abordés:   
  • La place des sciences humaines en formation générale ? Dans les cours complémentaires ? Par rapport à philosophie et littérature ? Dans quels buts ?
  • La révision du programme par le Ministère ? Les libellés de compétences seulement ?
  • Les niveaux de compétence (Initiation, Application, Approfondissement, Enrichissement) ? Pertinents et utiles ou complexes et contraignants ?
  • La gestion multidisciplinaire du programme (départements multiples, etc.) ? Dynamique entre les départements ? Rôle du Comité de programme ?
  • La diversité des profils en Sciences humaines ? Enrichissement ou éclatement de sciences humaines ?
  • Les cours multidisciplinaires ? Pertinence, mode de répartition, réussites en classe ?
  • La place des disciplines contributives en Sciences humaines ? La place de la biologie ? Des MQ avancées ? Par rapport à d’autres programmes pré-universitaires ?
  • La valorisation des sciences humaines ? L'image des sciences humaines ? Les bons coups, les succès ?

Pour s'inscrire: http://goo.gl/forms/74oLHBNouo

Plus de détails suivront prochainement concernant le contenu de cette journée, ses invités, etc.

Pour toute question ou information: rshcq@collegemv.qc.ca

* Cégep Marie-Victorin (7000, rue Marie-Victorin, Montréal, H1G 2J6)
Pour s'y rendre: http://www.collegemv.qc.ca/fr-CA/Accueil/entete/transports/index.aspx

jeudi 9 avril 2015

Concours de la Société des Études Anciennes du Québec et de la Fondation Humanitas (édition 2014-2015)

Promouvoir les études anciennes
Dans le but de promouvoir les études anciennes et de sensibiliser les étudiant-e-s des cégeps aux richesses des civilisations anciennes, la SÉAQ et la Fondation Humanitas organisent chaque année un concours visant à primer les deux meilleurs travaux réalisés dans le domaine des études anciennes au cours de l’année scolaire.
Modalités : il s’agit pour les professeur-e-s dispensant un enseignement touchant à l’histoire ancienne au niveau collégial de sélectionner les meilleurs travaux qui leur sont remis dans le cadre d’un cours (civilisations anciennes, histoire, philosophie, etc.) et d’en envoyer une copie (en format papier ou électronique) au plus tard le 5 juin 2015.
Tous les étudiant-e-s des cégeps peuvent participer à ce concours, y compris ceux qui ont déjà remporté des prix. Les travaux seront dépouillés de toute identification nominale et soumis à un comité formé de plusieurs professeurs qui choisira les deux travaux auxquels seront attribués le Prix Humanitas (300$) et le Prix SÉAQ (300$). Les prix sont attribués en certificats cadeaux dans une librairie de la région où habitent les gagnants.
Il n’y a pas que la dissertation !
Afin de se conformer aux nouvelles réalités de l’enseignement au collégial, la Fondation Humanitas et la SÉAQ acceptent désormais les projets moins conventionnels, tels que des projets de création littéraire, vidéo, journalistiques, de même que les projets réalisés dans le cadre des cours de fin de programme (Activité d’intégration, Démarche d’intégration des acquis en sciences humaines, etc.), qui ont pour thème un aspect de l’Antiquité et ont été élaborés grâce à une recherche de fond. Les dissertations sont évidemment toujours bienvenues !
Les critères de correction sont essentiellement la recherche et le contenu, mais la maîtrise du discours et la qualité de la langue sont aussi des facteurs déterminants. La décision du jury est sans appel. Les résultats sont annoncés au mois d’octobre suivant et les prix remis peu après. Aucun travail ne sera retourné aux participant-e-s, à moins que ces derniers ne fournissent une enveloppe-réponse suffisamment affranchie. Les travaux doivent être soumis par les professeurs. Chaque professeur peut soumettre plus d’un travail.
Responsable du concours 2014-2015 :
Marie-Pierre Bussières
Département d’études anciennes et de sciences des religions
Université d’Ottawa
55, av. Laurier Est
Ottawa ON   K1N 6N5

jeudi 19 février 2015

Les prochains Jeux de sciences humaines auront lieu les 11 et 12 avril 2015 au Collège Montmorency


"Les Jeux de sciences humaines consistent en une compétition amicale ouverte à tous les étudiants inscrits en Sciences humaines ou dans un programme connexe. Des équipes de 4 à 6 personnes se disputeront la victoire à travers différentes épreuves (artistiques, intellectuelles, etc.)."

mercredi 7 janvier 2015

Pour des raisons hors de notre contrôle, nous sommes obligés d'annuler la rencontre prévue pour ce vendredi 9 janvier 2015. Nous remettons l'activité en juin au Collège Marie-Victorin. Nous vous donnerons bientôt des nouvelles. Pardonnez les problèmes que ce report peut occasionner.

RSHCQ