On redémarre…
Le
RSHCQ entreprend sa deuxième année d’existence. Pour lancer cette nouvelle
année, l’exécutif du Réseau souhaite rappeler sa raison d’être et préciser la
ligne éditoriale de son blogue. Le principal objectif du Réseau est de
valoriser les sciences humaines et de créer un espace de discussion concernant
les sciences humaines au sens large et, plus spécifiquement, le programme de
Sciences humaines du réseau collégial québécois. Le besoin
de veiller à promouvoir, à défendre et à valoriser les sciences humaines est
apparu suite à différents constats. En premier lieu, les participants au comité
d’enseignants des sciences humaines lié au MELS ont compris que leur capacité
d’influencer les processus décisionnels est extrêmement limitée, dans le cadre
de cette structure. Il ne reste que les instances
patronales reliées à la Cap (Commission des affaires pédagogiques) et autres
lieux de concertation de la Fédération des cégeps comme interlocuteur possible
pour le programme Sciences humaines. Souhaitons-nous réellement nous en remettre
uniquement à ces instances pour déterminer les orientations à prendre
concernant les sciences humaines?
Plusieurs
programmes techniques ont des associations disciplinaires susceptibles de se
mobiliser et de se concerter au besoin. En Sciences humaines, actuellement, il
existe quelques associations disciplinaires fonctionnelles (économie, histoire,
psychologie, sociologie…), mais aucune n’est chargée précisément de veiller à
la santé du programme Sciences humaines dans le réseau collégial. Par ailleurs, il est clair que, d’une manière
générale, les sciences humaines constituent le parent pauvre de l’enseignement
et de la recherche universitaires, étant donné le peu d’applications directes
dans les entreprises… Un organisme capable de mobiliser, au besoin, les
principaux acteurs du programme et qui crée une voix pour les sciences humaines
constitue certes un atout non négligeable. Ceux qui ont à cœur les sciences
humaines dans l’univers des sciences, le développement de ce programme et sa
place dans les cégeps disposent désormais d’un outil permettant de veiller au
grain…
Concernant
la ligne éditoriale de notre blogue, il est important de mentionner que les objets
de réflexions pouvant être pertinents pour les membres du Réseau sont
extrêmement nombreux. En plus des sujets portant sur le programme, les
activités pédagogiques ou notre profession, tout ce qui concerne les sciences
humaines peut faire l’objet de discussions! Les sujets sont donc pratiquement
illimités. Bien que la ligne éditoriale
à privilégier soit surtout celle de l’analyse, reste que la confrontation des idées
est grandement souhaitable! Il n’existe
d’ailleurs aucun groupe ou organisation dont les membres présenteraient des
opinions unanimes sur tous les sujets… sauf peut-être dans le cas d’une secte… Il
ne faut pas avoir peur de présenter des idées et d’en débattre. Ces échanges
pourront parfois nourrir notre enseignement ou notre réflexion générale sur
diverses questions de société. Ce type d’intervention sur la place publique est
facilité par le Web 2.0… Profitons-en! Il me semble que cela fasse partie de la
nature même des sciences humaines de débattre et d’analyser. N’hésitez surtout pas
à nous soumettre vos textes. L’an
dernier, nous avons maintenu un rythme élevé de publications… L’enthousiasme
nous portait. Notre collègue Michel Huot a été particulièrement productif (et
on l’en remercie). Cette année, si nous ne recevons pas davantage de textes en
provenance du Réseau, le rythme des communications fluctuera selon
l’inspiration et les disponibilités de l’exécutif.
Le
Réseau est soutenu par des bénévoles et il a besoin de renfort. Une journée
d’étude et une assemblée générale ont été reportées à la suite de la grève
étudiante de la session dernière. Espérons que la participation à cette journée,
qui se tiendra probablement en janvier, sera à la hauteur de nos attentes. Nous
souhaitons que le Réseau se développe, se renforce et que l’intérêt qu’il
suscite grandisse. L’enjeu est important, il nous concerne et si nous
n’assumons pas cette responsabilité,
personne ne le fera à notre place!!!
Enseignante au Cégep de Sherbrooke
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire